L'école de la vie est réaliser l'énergie libre du cœur: l'amour inconditionnel.
Elle vient visible par la fraternité universelle et sa concrétisation dans la paix.
Elle se réalise par un état de croissance continue de solidarité, en concret: par la création de relations autentiques, libres et créatives entre nous.
Cet état va au-delà de toutes les étiquettes et organisations qui peuvent nous séparer par leurs visions, aussi valables qu'elles soient.
Elle implique de valoriser tout dans la perfection de l'ensemble.
C'est un travail dynamique de synthèse.

mercredi 24 novembre 2010

Vœux de Noël 2010 la transformation du monde

Un petit résumé sur la transformation du monde

la dernière pleine lune (aura verte) de novembre au Sasso, elle forme la lumière (hostie) au-dessus de la coupe du Graal, ou l'âme ou-dessus de notre tête

Depuis 2005 une intensification de nouvelles énergies opère dans la terre, en accélérant l’éveil de la conscience des êtres humains. Ceux plus sensibles entre nous s’engagent dans la découverte et l’expression de nouveaux paradigmes et dans un changement de la façon de voir le monde matériel visible vers un monde plus subtil, invisible. D'autres se sentent menacés et poussés à renforcer et contrôler plus l'ordre existant. Entre les deux tendances il y a un mélange ou une échelle de différents processus.

Cette polarisation trouve son origine dans les différents degrés de résistance selon la loi de la manifestation. Dans le cas de l'être humain les résistances dépendent du degré de sa liberté selon la conscience réalisée. Moins que nous ayons conscience, plus que nous aurons un comportement de survie soumise au cours inévitable ou fatal de la vie avec ses paramètres de résistance et ses forces qui dominent. La loi de domination (divide et impera) est la loi principale qui dirigeait les vieux paradigmes. Il règle les relations entre les êtres humains comme fondées sur la division et la séparation par incapacité de dépasser les différences et les résistances entre eux. Ceci accentuait la conviction que les intérêts individuels sont incompatibles avec les intérêts collectifs. Il nourrissait l'inconscience collective avec son poids aveugle qui détermine la masse des gens que ne voient pas comment une minorité de puissants manipule par un mélange d'intérêts.

C’est cela qui a justement favorisé l’éveil d'une nouvelle conscience. Elle n'est plus seulement individuelle et intéressée, mais tend aussi vers au niveau planétaire pour être collective, innovatrice, créative et désintéressée. C'est le véritable sens d'une masse critique naissante. C'est la compréhension que nous pouvons seulement être libres, nous protéger et nous maintenir en dépassant les limites du monde matériel visible, cause des dominations, de l'ignorance et de la peur. C'est une ouverture de reconnexion avec les sources du non expérimenté, du non connu et du non directement visible. Ainsi la masse inconsciente est transformée peu à peu par une masse critique qui découvre le potentiel de la liberté, offerte par sa nouvelle conscience en face l'ordre existant. Il le fait à travers des actions collectives concrètes qui aspirent au changement de nos relations dénaturées avec l'environnement (pollution, aliments, électricité, téléphone…) ou les instituts (bancaires, de production commerciale…).

Selon le contexte de cet éveil, le monde se divise en grandes lignes selon les quatre directions principales : est-ouest et nord-sud. Bien que tous les éléments soient présents dans chacune d'elles, une tendance générale de polarisation double se manifeste : d'abord une polarisation plus passive de niveau mental-spirituel entre est (asiatique-africain) et ouest (américain), suivant la rotation de la terre, et ensuite une polarisation plus active de niveau matériel politico-économique entre nord et sud, suivant l'axe incliné du champ magnétique de la terre.

La première polarisation a accentué l’éveil de la conscience spirituelle dans l'occident, en révélant la pauvreté de sa civilisation par la domination d'intérêts matériels. La seconde polarisation accentue les différences entre la société de la partie nord du globe, organisée sur la conscience de séparation par un individualisme soumis à une concurrence sans limites, et la société de la partie sud du globe, qui garde les restes d'une conscience plus collective, bien que primitive.

Ces polarisations forment des limites. Sans les dépasser, ils provoquent des conflits qui échappent à la masse critique et ils sont la cause que les changements nécessaires restent dans l'air, en perdant de leur efficacité. Sans une masse critique, efficace et réaliste, il n'y a pas de transformation réelle et il n'y a pas de possibilité que se réalise l'objectif principal des changements : la force d'union et de fusion pour extérioriser la fraternité universelle. L'objectif n'est pas de détruire l’ancien ou de s'enfuir dans l'air du subtil d'autres dimensions, mais d’ouvrir, d’adapter, de revaloriser et harmoniser tout ce qui manque d'équilibre. Abandonnons seulement ce qui fait obstruction et sortons de ce qui détourne ce processus.

L'objectif divin ne peut pas être de nous séparer des dimensions inférieures, mais de vivre et d’être présents et conscients dans toutes les dimensions. L'objectif divin est de vivre dans la plénitude, la béatitude, la perfection et l'abondance du tout et dans, avec et par tous, tant au niveau de la manifestation matérielle qu'au niveau subtil de l'esprit. Cela veut dire qu’au fur et à mesure que nous entrons dans la conscience divine, il y a aucune échelle d'évolution qui arrive à une destination finale. Toutes les échelles ne sont pas plus que des instruments et se réduisent à des illusions dans la conscience divine où la vérité unique est de vivre l'amour inconditionnel du chemin infini du juste milieu avec ses possibilités et mesures de relations infinies.

Dans toutes les parties du monde la nouvelle énergie allume l’éveil spirituel. On découvre la force de la masse critique mais pas tous de la même façon. Elle est encore mélangée avec les vieux paradigmes ou provoque des réactions exaltées et irréalistes dont les effets ne sont pas assez ancrés dans un équilibre tridimensionnel. Sans ce fondement réaliste, il n'y a pas de véritable manifestation des autres dimensions possible. Cette force reste alors au niveau virtuel, pendant que les vieilles forces résistent et gardent leurs racines.

En tenant compte avec les polarisations mentionnées, voyons de plus près la polarisation entre le nord et le sud qui semble se concentrer dans le concept de la Grande Iberia. Cette idée a son origine dans des civilisations anciennes dans lesquelles le monde ibérien (latin) et anglo-saxo-gallo formaient un seul entité perdue. L'essence de cette unité est surtout gardée dans la péninsule ibérienne autour de la zone pyrénéenne avec une concentration au pays basque (aspect origine) et le pays catalan (aspect projection).

Nous constatons que les changements actuels réveillent la mémoire de cette vieille unité et nourrissent le rêve de leur rétablissement au niveau spirituel pour ouvrir la Communauté européenne qui a dès le début un objectif trop matérialiste ou politico-économique et cela comme indication pilote pour le reste du monde.

L'idée de la Grande Iberia, née en Espagne, traduit très bien la différence entre le nord et le sud en Europe. Le sud a gardé davantage la sensibilité pour l'esprit collective. Il a plus besoin que le nord de s’extérioriser, même jusqu’à l'exaltation (aspect chaleur). Mais cet esprit semble créer un ego spirituel collectif. Par son rôle pilote au niveau collectif, il risque de prendre un rôle de domination et de se freiner et de se limiter par orgueil au monde latin-espagnol (europeano-america-latino) en valorisant ses cultures et manières propres de s'exprimer à travers une seule langue. Ceci empêche d'atteindre l'union planétaire. Il y a un risque réel de créer une nouvelle manipulation par les leaders les plus forts qui souhaitent montrer la nouvelle force collective sans enseigner l'individu de relativiser les propres valeurs en face d’autres.

Le monde espagnol a apparemment des problèmes de flexibilité et d'adaptation pour pouvoir intégrer des éléments différents à ses concepts, bien que ceci ne soit pas un problème exclusif et typique ibérien-espagnol. Ce problème existe dans tous les lieux du monde et à tous les niveaux. Mais par sa conscience de son rôle pilote, le monde espagnol est appelée à davantage de responsabilité et d’autocritique ou de discernement.

Voyons maintenant les voisins de France. Jusqu’à maintenant nous ne voyons qu’assez peu de relations spirituelles avec le monde ibérien. Les français seraient logiquement les premiers dans ce processus de convergence spirituelle. En France nous ne trouvons pas un mouvement convergent collectif semblable. Il y a davantage de sectarisme et d’égocentrisme qui divisent le pays. Mais cet individualisme pousse à davantage d'intériorisation et d’extériorisation concrète. Elle développe le besoin que les changements soient réalistes et touchent la terre. Plus que nous allons au nord plus que cette tendance semble se confirmer (la Belgique, la Hollande.).

Ici les gens sont poussés à davantage de scepticisme et d’individualisme. Cela explique le recours vers des réglementations et des lois pour maintenir l'ordre entre des intérêts d'individus divisés. Mais elles renforcent cette tendance de se replier sur soi-même et de ne pas se compromettre. C'est l'autre partie de ce qui bloque la convergence de la conscience collective. Cette frustration est la cause de l'illusion d'autosuffisance, de savoir mieux que l'autre et d'une fierté individuelle de supériorité. Ils bloquent la réalisation d'un esprit collectif d'union fraternelle, inscrite dans la constitution mais qui est pratiquée seulement en cas d'urgences. C'est la porte ouverte pour la manipulation par plus malin et le plus soit au niveau politique, spirituel ou autre.

Nous avons alors entre le nord et le sud une synthèse de divergences qui existent au niveau mondial. Ils sont les clés pour la convergence de la conscience planétaire et la transformation harmonieuse du monde sans conflits.

Surpasser ces dualités demande de changer nos attitudes inconscientes, personnelles et collectives dans ce processus pour créer des relations plus justes. Surtout il y a un manque réel d’inventer des expressions plus authentiques et créatives qui permettent de transcender les différences qui nous séparent du même contexte de convergence. Cela est très concret et demande des changements jusqu'au niveau de notre vie concrète (aliments, manières de travailler, horaires, célébrations….). Surtout, des deux côtés, nord et sud, est et ouest, il faut laisser cette conviction de supériorité quelconque et d'importance plus grande. Nous sommes tous des frères et sœurs complémentaires et égaux. Nous devons tous apprendre l’un de de l'autre et enseigner l’un à l'autre. Personne n’est plus important que l'autre. Nous avons seulement différents niveaux de sensibilité et de réalisation de notre nature divine à partager avec l'autre. Nous sommes, selon nos expériences du moment, les cellules qui voyagent à travers les différents organes dans un seul corps.

C’est un mouvement interactif qui a des directions multidimensionnelles. Nous sommes tous enseignants et disciples, frères et sœurs dans le service du plus grand bien du même ensemble planétaire et cosmique. Nos frontières sont seulement le reflet des limites de notre conscience et de notre incapacité de nous mettre en rapport de manière harmonieuse et responsable dans l'ensemble planétaire. Du moment que nous voulons nous imposer, pour n’importe quel motif, aussi spirituel qu'il soit, nous construisons de nouvelles frontières. La seule manière pour éviter cela est de nous retirer au moment juste, en faisant la distance sans combattre, à moins que nous soyons en situation de vie ou de mort.

Nous ne devons pas rejeter nos particularités ou celles des autres (la fausse mondialisation). Seulement nous devons les valoriser et relativiser pour ne pas les maintenir comme les seules valables à imposer à l'autre, qui a d'autres sensibilités et nécessités de s'exprimer. Nous devons nous ouvrir et nous enrichir. La créativité spirituelle authentique (ou consciente) est la seule manière effective pour dépasser des polarisations et des conflits possibles. Il implique que nous nous rendons compte quand nous faisons des mélanges incompatibles avec les vieux paradigmes parce qu’ils nous bloquent dans la réalisation de l'objectif des nouveaux paradigmes de convergence. Ils se résument dans le mot : conviventia. C'est la création de relations les plus justes avec nous-mêmes, l'environnement et les autres pour le plus grand bien de l'ensemble. Un acte est créatif quand il est adaptée pour nous libérer de nos divisions et problèmes, quand il nous donne de la joie et de l'abondance, quand nous nous rapprochons comme des frères et sœurs, quand il nous permet d'entrer dans l'union de ce qui n’est pas visible mais que nous reconnaissons comme la réalisation du rêve de notre paradis intérieur : la réalisation de l’amour inconditionnel dans les manifestations concrètes de la vie multidimensionnelle.

Comme tous nous faisons des erreurs, nous avons tous à nous réorienter en ce sens. Que ce soit nos plus profonds vœux de Noël qui s’approche.

mercredi 17 novembre 2010

La convivience ou vivre des relations plus justes à travers les cycles énergétiques : partie 1 l'automne

Nous savons déjà que l'essence du nouveau paradigme peut être résumée sous la notion : convivience. Il suppose que nous vivons des relations plus justes avec nous-mêmes, notre environnement et les autres. L'effet de cette rectification dans nos expressions est que notre conscience individuelle se réveille vers une conscience collective et s’aligne avec l'harmonie d'une vision dynamique et holistique. Ainsi nos expressions cadrent d’une façon plus juste dans l'ensemble.

Une des manières d'arriver à ceci est de vivre plus consciemment les cycles énergétiques qui influencent notre vie. Nous pouvons entre autres nous rendre compte de l'impact du cycle énergétique que représentent les quatre saisons durant l'année. Laissons l'examiner.

Première partie: l'automne.

Après la lumière de l'été avec la chaleur de son feu, nous entrons dans une période qui rafraîchit en nous permettant de prendre plus d’air. Les énergies de l'été nous poussent à la liberté et à quitter les normes. Cela s’exprime dans le couper du rythme normal de nos occupations : nous sortons plus et de préférence nous prenons des vacances. La baisse de la température de l'automne nous pousse au retour et à nous reconnecter avec le rythme de la vie qui dirige vers nos occupations principales. Ce retour est un retour à ce qui est connu et expérimenté de nos objectifs de notre vie que nous avons confirmée dans les vœux au nouvel an de l’hiver passé et mises en marche dans les mois suivants. C'est la continuation de l'expression que nous avons construite dans la première partie de l'année à laquelle reste à donner maintenant une forme plus effective.

Cette baisse de la force du feu nous pousse à nous reconnecter avec le cours normal de la vie avec son tendance de répétitions qui conduisent à son appauvrissement et finalement son autodestruction. Cette baisse est donc un passage à l'entrée de nouvelles énergies pour pouvoir continuer. Ces nouvelles énergies sont de niveau supérieur.

Il y a une coïncidence au niveau cosmique. Par sa position en face du soleil, la terre s'expose de plus en plus à l'influence des énergies extragalactiques qui entrent dans notre système solaire, surtout, par l'intermédiaire d'un point central (Kali) dans les Pléiades.

Ces énergies, non transformées et déjà non expérimentées au niveau galactique et notre système solaire, sont de niveau supérieur ou original et plus subtil. Ils représentent la rénovation des vieilles forces. Ils ont un effet apparentement double et contradictoire sur notre cours de vie selon le niveau de notre conscience.

Plus que nous sommes inconscients, plus qu'ils nourrissent le « survivre » ou le maintien du cours automatique de la réalisation de nos objectifs. Elles renforcent ainsi nos déterminations et dominations, en les donnant de nouveaux impulses sans les réorienter. La tendance de l'automne de nous replier à notre intérieur ne devient pas de cette façon tant un revenir à la profondeur la plus subtile de notre essence divine qu’une accentuation de l'intégrisme de nos convictions personnelles, pas assez enracinées en face du nouvel horizon qui est offert. Cela évoque des conflits et des luttes entre la nécessité de maintenir et de changer les patrons de vie. Ils conduisent automatiquement vers un renforcement d'un système d'opposition entre conservatisme et progressisme qui met au centre la domination de la majorité de visions individualistes et son imposition par des règles ou des normes pour assurer une vie manipulée.

Si nous sommes plus éveillés, la nouvelle énergie nourrit l’éveil de notre conscience en nous réorientant vers l'expression de l'essence plus subtile de notre être dans l'ensemble. Si nous le permettons en l'écoutant, c'est le moment de nourrir notre potentiel intérieur pour le donner l’opportunité de réorienter et aligner le cours de notre vie vers une harmonie plus grande. La tendance de l'automne de nous intérioriser vient alors une libération de la force intérieure plus subtile et sage que nous avons tous gravée dans notre âme sous forme d'un rêve de perfection de l'ensemble de la vie. C’est aussi en ce temps que les énergies de la hiérarchie spirituelle et de la fraternité universelle viennent davantage disponibles. Effectivement, la terre est plus directement située dans la direction de la zone galactique qui émet ces énergies, exprimées par la constellation du Christ cosmique. L'ouverture à ces énergies permet de faire un recul envers les vieux patrons et de construire de nouvelles visions collectives qui nous coupent de points de vu exclusifs.

Elles ouvrent le chemin au non visible et au non expérimenté de l'être créatif et solidaire dans un cadre de croissance d'harmonie et de fraternité. Survivre vient alors vivre, le chemin de l'abondance et de la joie.

Entre ces deux tendances d'intégrisme et de libération qui se fixent et installent dans la saison suivante de l’hiver, vivons des confrontations, il y a des fois, pénibles, surtout au niveau collectif économique, politique et social. Ce temps de la rentrée est souvent un temps que les crises latentes sont confirmées et sortent à cause de notre conscience et notre esprit de dualité. La loi de la séparation et de la domination n'accepte pas le chemin du centre ou du juste milieu. C'est le chemin de la loi de l'harmonisation. Il nous libère selon notre conscience supérieure éveillée sur l'unité dans les différences. Cela inclut l’éveil de la conscience collective. Selon la loi de la séparation la vie est maintenue seulement dans l'objectif de survivre et non d'exprimer l'essence du potentiel de chacun : être harmonie ou paix imperturbable. Les consciences, collective et individuel, qui sont limitées et séparées, renforcent donc le poids aveugle de l'inconscience collective, la cause des relations injustes et distordues.

Nous croyons, aussi dans la littérature spirituelle, que nous ne pouvons pas atteindre la paix sans conflits. C’est à cause de notre esprit de séparation et de division qui incluent le principe de domination. Si nous surveillons les saisons, surtout l'automne, nous voyons que la nature fait une transformation sans résistance. Les plantes, baissant leur sève, transformant le potentiel de leurs feuilles dans des couleurs superbes. C’est un processus de recul de la vieille énergie pour permettre l’entrée de nouvelles énergies des sources cosmiques qui préparent à la rénovation de la vie dans le cycle prochain. Il se forme ainsi des tableaux d'harmonie qui nous montrent la merveille d'une paix profonde. Nous devrions appliquer ce recul envers les vieux patrons pour pouvoir renouveler la vie à notre niveau humain. Mais, par nos conditionnements et concepts, nous fixons notre évolution et résistons à l'occasion qui nous offre ce temps de l'année, ou en réaction, nous nous perdons ou nous fuyons dans l'exaltation de ce qui est nouveau. Ainsi nous nous éloignons de l'équilibre de la véritable évolution cosmique, et nous ne nous ouvrons pas à notre potentiel créatif pour entrer dans l’harmonie plus subtile de la vraie paix.

Cette saison qui nous offrant de l’air frais après la chaleur de l'été, influence principalement le fonctionnement des poumons. Elle demande une adaptation (acceptation du changement), prudence (intégration) et protection (transformation) qui reflètent le processus de la confrontation qui évoque ce temps d'automne. Si nous ne sommes pas attentifs aux changements qui se présentent, notre respiration peut affecter différentes parties de notre corps. En ne baissant pas notre rythme d'expression ou par manque de sommeil, nous épuisons les réserves de la rate et causons de la fatigue. Un manque de protection peut provoquer sécheresse de la peau ou des problèmes en rapport aux reins. Une respiration non adaptée à la baisse de la température peut provoquer des rhumes (gorge) ou des problèmes de circulation qui peuvent faire souffrir le cœur. Ensuite, tout ceci peut provoquer au niveau émotionnel de la tristesse et accentuer la mélancolie aux temps passés. Sans nous étendre sur la nécessité d'adapter nos aliments, disons seulement que le riz intégral nous donne en ce temps le métal (fer) et les oligo-éléments (phosphore, magnésium et potassium) nécessaires pour assurer l'harmonie de notre santé.

Quand nous vivons plus consciemment, l'automne pourra être un temps de nettoyage de la mémoire chargé par le passé, nous libérant de nos blocages physiques, émotionnels et mentaux, ouvrant notre sensibilité pour les réalités supérieures de notre âme, y compris la libération de sa mémoire de vies antérieures.

Vivre depuis le monde supérieur de notre âme et ne pas survivre selon le rythme répétitif et automatique du connu et du déjà expérimenté est l'appel principal de l'automne. Chercher le milieu juste entre ce qui est expérimenté dans le passé et le potentiel du futur est la manière correcte de nous relationner et d'exprimer l'amour parfait, inconditionnel qui est l'essence de notre cœur.

mardi 16 novembre 2010

Le nouveau paradigme: la convivience



Nous pouvons résumer la transformation actuelle du monde sous ce nouveau paradigme : la création de relations justes.

Ce paradigme se traduit dans une façon d’être, de vivre, de s’exprimer et de s’organiser plus authentique et globale. Il s’agit d’un changement total de notre façon de percevoir, de sentir et de penser le monde et son environnement par une ouverture vers une vision ouverte et holistique. Des importants changements énergétiques intérieurs et extérieurs nous font dépasser nos limites. Ils nous ouvrent vers des dimensions que nous avions tendance à exclure jusque-là par incapacité de compréhension. Ceci nous pousse à transgresser le vieux monde, dominé par les lois de la séparation et de domination. Ces lois sont fondées sur la peur pour l’inconnu et la perte de contrôle de l’ordre établi. Pour parer à cette peur l’ordre a besoin de dominateurs, de suiveurs et d’un système de défense qui s’exprime par des lois strictes, toujours plus nombreuses, compliquées et répressives. Elles sont les fruits de l’inconscience collective et son manque de responsabilité qui se maintient automatiquement par le poids que l’inconscience génère dans son effet de masse aveugle.

De nombreuses activités nouvelles se créent qui montrent que l’essence de la transformation actuelle est l’interactivité et que nous avons donc besoin d’une forme d’activité collective de type nouvelle. Nous l’indiquons par le nouveau mot de « convivience » (indiquant la différence de conscience que pourrait contenir le mot convivialité). La convivience est une forme consciente de confrontation conviviale et libre entre des personnes, dans le but de créer une vision harmonieuse sur l’ensemble d’un ou plusieurs sujets de la vie. Elle suppose l’ouverture de l’esprit par un « travail interactif et concret dans la pratique » pour former une vision dynamique comme cadre évolutif de relations plus harmonieuses dans lequel nous allons projeter nos expressions. Nos pensées, paroles et actes peuvent alors se valoriser comme des qualités de services pour le bien de l’ensemble.

La convivience n’implique donc pas seulement une réorientation globale vers le monde extérieur et l’autre mais aussi envers l’intérieur de nous-mêmes. Elle implique que nous ne soyons pas seulement des acteurs ou des suiveurs mais aussi des médiateurs d’harmonie. C’est un changement profond dans l’approche de nos perceptions, de nos émotions, de nos pensées, de nos concepts et de nos convictions spirituelles. Il implique un certain recul envers tout et tous pour créer un terrain libre d’interactivité ou zone neutre qui peut fonctionner comme terrain de médiation envers tout élément qui a tendance de dominer, d’exclure, de séparer ou de polariser.

Cette attitude de recul implique un changement dans le fonctionnement de notre cerveau. Il s’agit d’une activité plus globale qui crée en permanence une interactivité entre intuition et analyse. Cette interactivité fonctionne comme un feedback control, projeté envers la possibilité de la réalisation de l’harmonie de l’ensemble dans lequel nous nous situons. C’est la libération de l’énergie de notre mental concret vers la réalité plus vaste, multidimensionnelle, qu’il ne capte actuellement pas encore à cause de nos conditionnements limitatifs physiques, émotionnels, conceptuels et spirituels.

C’est un processus d’ouverture de notre sixième chakra au centre de la tête, appelé alta mineur. C’est notre centre (bouddha) d’illumination, situé derrière les yeux et entre les oreilles, dont le front (l’ajna) est seulement le résultat de nos projections individualisées. Ce processus nous connecte en même temps avec le huitième chakra au-dessus de la tête (alta majeur). C’est le centre de notre âme et ses connections avec la réalité multidimensionnelle et ses facettes plus subtiles. Cette connexion facilite le fonctionnement plus correct du sixième chakra et nous permet une conviventia avec nous-mêmes, notre entourage et l’autre à travers des relations plus justes et plus amples.

Ces relations deviennent plus authentiques et respectueuses. Elles nous éveillent dans la conscience collective de l’harmonie de l’ensemble. C’est la finalité de la transformation actuelle du monde.

L'Esprit de vérité

L'Esprit de vérité fait appel à la miséricorde qui implique la compassion et le pardon.

La miséricorde réunit toutes les qualités qui sont nécessaires pour l'ouverture de notre esprit et de notre conscience:

- l'humilité, au lieu du sentiment de supériorité ou de l'infériorité" permet de se mettre à la hauteur de l'autre et crée la communication nécessaire ou la syntonie pour que nos interactivités soient partagés dans les mêmes circonstances ;
- la patiente, au lieu de l'imposition autoritaire, permet l'adaptation de notre communication au rythme de l'autre et de l'ensemble et créent la synchronie dans la coopération;
- la bienveillance ou la valorisation de l'autre, au lieu du non-respect, permet de reconnaître à travers l'autre ce qui nous échappe et donc nous manque pour unir les forces de la synergie qui garantissent la paix;
- la magnanimité du cœur, au lieu de la rigidité mentale qui ne laisse pas de place aux expériences et instructions nécessaires pour pouvoir communiquer avec la vision des autres dans un processus de synopsis.
- la clémence et l'indulgence, au lieu du rejet qui est différent à soi-même, permet de pardonner à l'autre et faire appel à son authenticité pour qu'il entre dans la symbiose avec notre sphère de vivre et de penser;
- la générosité, au lieu de garder tout pour soi, permet d'aimer sans juger et de donner à l'autre dont il a besoin mais qu'il n'est pas capable d'acquérir de soi-même, c'est la concrétisation de con-science et de la science de synthèse;
- la créativité, au lieu de l'application conservative des règles strictes, permet de dépasser les blocages de la sagesse, enfaisant de la vie une
célébration qui exprime la possibilité d'unir et de réaliser le rêve du paradis, caché dans chacun de nous.


Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille

Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille
Pâques 2013 l'éclosion d'un esprit nouveau et d'une création nouvelle