L'école de la vie est réaliser l'énergie libre du cœur: l'amour inconditionnel.
Elle vient visible par la fraternité universelle et sa concrétisation dans la paix.
Elle se réalise par un état de croissance continue de solidarité, en concret: par la création de relations autentiques, libres et créatives entre nous.
Cet état va au-delà de toutes les étiquettes et organisations qui peuvent nous séparer par leurs visions, aussi valables qu'elles soient.
Elle implique de valoriser tout dans la perfection de l'ensemble.
C'est un travail dynamique de synthèse.

jeudi 27 octobre 2011

Le retour du Christ cosmique partie 1 "Qui est le Christ"

Partie  1 « Qui est le « Christ » et la nature de son retour
A l'occasion de la dernière visite à Barcelone ja parlais avec la mère supérieur d'un couvent , un grand maître spirituel. Elle me disait : « Qu'est-ce que vous pensez, ce que  l'Église enseigne sur le Christ, cela ne peut pas être vérité, non ?! Le Christ ne peut pas être une personne comme elle Le présente. »
Effectivement, la vision ecclésiastique, paraît une vision qui convenait jusqu'à présent à la compréhension anthropomorphe restrictive de l'homme commun pour expliquer la manifestation extraordinaire du divin dans l'homme Jésus. La nature divine du Christ, comme première manifestation connue de l'amour de Dieu, ne peut pas être limitée au divin incarné dans seulement « une » personne, comme nous le fixons généralement dans la personne de Jésus. Si ce serait un monopole à Lui, aucun autre être incarné ne pourrait atteindre l'état d'union divine dans l'amour inconditionnel comme Lui, auquel il nous invitait tous, en nous donnant l'assurance de cette possibilité. Nous pouvons comprendre le Christ comme une personne, mais non selon le modèle humain. C'est une personne infinie et en ce sens impersonnelle, non réduite ou irréductible. Mais elle s’exprimé à travers nous de manière personnelle, réduite selon notre conscience. Cela veut dire que chacun de nous a le son de résonance unique pour répondre à cette réalité spirituelle et divine dans nous. Il n'est pas seulement dehors et en haut.
Par la distorsion de cette réalité l'Église maintenait ses membres comme des enfants dans l’état de la foi de « chrétiens » en dessous de la réalité de l'esprit du « Christ ». De cette manière elle ne pouvait pas les libérer au vécu réel de la véritable nature intérieure de chacun. Être « Christ » demande de prendre conscience de cette qualité ou valeur en Soi-même.  C’est ce qui est en train de se passer maintenant dans l'humanité qui entre dans son adolescence divine. C'est la base de la crise religieuse actuelle comme Jésus avait prévu. Le Christ est dans tous mais peut être focalisé plus dans l'une ou l'autre personne selon sa conscience d'union en amour réalisé. Nous reconnaissons l'arbre à ses fruits pour reconnaître la vérité de cette union.  
Des expériences mystiques enseignent que le « Christ » est un esprit vivant de lumière, non limitable. Un esprit n'a pas de forme mais peut entrer dans une forme ou se focaliser à mesure qu’il est appelé ou attiré. Christ est énergie de lumière consciente, mais d'une autre nature qui la lumière physique. Il est énergie de lumière d'amour inconditionnel. Il est transformation d'amour intelligent en lumière de conscience de Soi-même. Il irradie comme un soleil sans limite. C'est une lumière qui accueille et pénètre et qui illumine mais sans éblouir. En entrant en elle, on ressent béatitude, plénitude, réalisation et union totale avec son principe créatif de conscience. En elle, on s’identifie avec le Christ et sa conscience réveillée comme Buda, égal à Lui. Résulte de cette union une expansion sans fin, à la fois plus intense et plus réaliste de notre être en connexion avec l'univers même. C’est entrer dans la conscience cosmique comme le fait la conscience du Christ.
La lumière de cette réalité du Christ-Bouddha est comme la lumière du nirvana, l'autre côté de notre réalité, dans laquelle Buda entrait au moment de son illumination. Effectivement, c’est la lumière de l’aspect le plus réalisé et divin de la conscience de notre Être Supérieur. C’est notre ultime  réalité et vérité, le but de notre chemin et de notre vie.  Chacun l'a en puissance, mais pas chacun n’arrive à l’atteindre parce qu’il ne se rend pas compte qu’elle est déjà en Lui. C’est parce que nous sommes emprisonnés par nos conditionnements qui limitent notre perception, notre sensibilité et notre compréhension. En fixant nos sensibilités, nous causons des tensions avec la grande réalité d'union et de relations justes qui est l'essence de la réalité Christ-Bouddha. Par une application erronée de nos désirs nous provoquons des coïncidences d'injustice. Ils nous poussent dans des confrontations d’insatisfaction et d'oppositions hostiles. Ils nous donnent peur par incompréhension et notre fixation dans la mémoire « de mauvais » événements du passé. Ils nous conduisent vers la disharmonie qui nous fait souffrir.
En réalité, comme l'amour, le Christ est à l'intérieur de tout qui est beauté, tout qui offre de la plénitude, tout qui est réalisation d'union et tout qui est dynamisme. Il est à travers la voix qui évoque des sentiments profonds, derrière le regard qui nous invite au partage, l'affection de la mère pour son fils, l'embrassade entre personnes, la saveur d'un aliment préparé avec joie, le parfum d'un jardin soigné, ou une idée d'espoir partagée. À travers ces faits nous pouvons entrer dans la réalité de notre Christ intérieur. Nous avons perdu beaucoup de cette attitude depuis notre enfance, en prenant notre réalité restrictive et conditionnée comme une évidence qui nous a conduite vers des réactions automatiques. Nous avons dissimulé ce qui est divin derrière une voile d'or de conditionnements. Nous avons rétréci la merveilleuse réalité à notre réalité dénaturée et coupé dans des morceaux. Notre réalité est venue tellement évidente que nous ne pouvons pas voir derrière nos mures artificiels. Cette fixation du monde matériel a conduit à notre ignorance du monde de la lumière spirituelle, à nous déconnecter de tout aspect religieux de la vie et de nous tourner jusqu’au contraire : l'athéisme.
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Comme cette tendance est générale, il est donc normal que la force collective ne nous pousse pas à voir ce qui est derrière nos voiles. La science moderne avec ses découvertes spectaculaires a renforcé notre scepticisme. Beaucoup ont perdu la foi et donnent à ce qui est invisible une valeur de fantaisie, d'illusion ou de quelque chose en dehors d’une réalité que nous pouvons atteindre. Mais la science elle-même est en train de prouver qu'il y a une réalité au-dessus des frontières de ses recherches. Elle est près de  la rencontre avec le divin.
Tout cela a sa raison et contient une partie de la vérité. La réalité du Christ ne peut pas être réduite à la tridimensionnalité d’êtres personnifiés et incarnés dans la matière dense que nous formons. Sa réalité appartient aux dimensions supérieures. Nous avons seulement un accès en elles quand nous permettons qu'il y ait un accord entre nos dimensions inférieures avec ces dimensions supérieures. Toute communication suppose une interactivité d'ondes compatibles. Pour cela il faut nous ouvrir, ce qui paraît comme sauter dans le vide de l’inconnu.  Vraiment, l'union n'est pas connue pour nos dimensions qui séparent tout. Mais les dimensions supérieures convergent tous finalement dans l'union multidimensionnelle «  » d'une grande réalité. Cela signifie faire un saut quantique qui transcendé à  soi-même dans une réalité de qualité différente. C'est la qualité de ce qui est inconditionné ou de la liberté de l'amour divine.
Cet accord suppose d'aller au-delà de nos limites apparentes. C’est seulement possible avec l'énergie du cœur. Le cœur transporte les qualités du pouvoir, du charisme et de la lumière de la conscience pour réaliser l'amour inconditionnel de l'union multidimensionnelle en Christ. Nous sommes tous « Christ ». C’est notre véritable nature mais nous n'atteignons pas encore cette réalité d'amour réalisé par manque de conscience et d’expériences d'ouverture multidimensionnelle.
Il est intéressant de voir dans ce contexte le rôle de nos désirs. Nos désirs sont des traductions concrètes du dynamisme de l'amour du `Christ » dans notre âme. Ils nous encouragent à découvrir cette réalité d'amour derrière ses objets et objectifs. Ils nous permettent de nous rendre conscient du manque de plénitude, de perfection et de réalisation d'union quand nous les fixons. Ils nous poussent toujours plus loin jusqu'à ce que nous découvrions l'amour qui se dissimule derrière eux. Dès  ce moment nous comprenons le sens de nos désirs comme d’inspiration divine. Jusqu'à ce moment nous pouvons seulement les voir comme bons ou mauvais selon des normes conditionnées par le niveau limité de notre éveil de conscience individuelle et collective.
Au niveau du plan divin, le retour du Christ correspond à la fin d'un ensemble de différents cycles cosmiques dans quel les frontières de l'esprit cosmique (éther) différencié dans des particularités de lumière doivent être transcendées vers des unions de lumière plus cohérentes avec l'esprit d'amour du Christ. Il y a différents niveaux de cycles cosmiques, longs, moyens et courts, selon lesquels l'esprit se matérialise et la matière se spiritualisée à différents niveaux pour rencontrer des communications et des relations toujours plus harmonieuses et justes. Ils permettent que les dualités du dédoublement de l'espace, du temps, et de la force cosmique soient de façon permanente mutables et en accord avec le potentiel créatif et immuable de l'énergie originelle de leur source. Cette énergie originelle contient dans son essence la volonté ou le désir infini de la perfection de sa différenciation sans limites, la beauté entre les causes et les effets du manifesté et du non manifesté, l'union intelligente et intelligible comme idéal pour la réalisation de la  conscience et enfin la magie de la créativité qui célèbre la vie pour continuellement tout relier avec la sagesse infinie de l'essence de son Esprit d'amour inconditionnel. Ce mécanisme est propre à la vie divine cosmique.
Chaque cycle a son niveau particulier. Il fonctionne en même temps comme éliminateur et  accumulateur d'énergies de différents niveaux dans la grande échelle de l'énergie cosmique. Entre les différents cycles il y a différents degrés de coïncidences qui peuvent, par interactivité avec des énergies d'autres niveaux, être réduites  plus ou moins à une valeur neutre ou zéro sous l'effet de synthèse (ce qui se passe par exemple avec une inversion de polarité). Cette réduction dépend de l'harmonie entre leur involution et évolution et permet des coïncidences qui provoquent des sauts dont le résultat n'est pas quantique mais qualitatif par l'effet plus harmonieux dans l'ensemble de l'intelligence cosmique.
Dans ce contexte nous ne pouvons plus conter avec notre système décimal commun, mais avec un système arithmétique de synthèse, en donnant une valeur de nombre qui change d'échelle selon le contexte de la valeur un à l'infini.
Le retour du Christ cosmique va ensemble avec un saut cosmique de notre système solaire et son entourage vers une nouvelle harmonie de relations plus justes de ses éléments, en permettant à la vie qu'il contient, de progresser dans le même sens de perfection, de beauté, d'union et de conscience.  
La grande Invocation, clé du progrès de la vie divine
La Grande Invocation est transmise depuis le plan divin à l'humanité, conforme à son niveau de conscience à la fin du cycle solaire actuel. Elle est transmise pour faciliter la rencontre de la lumière de la conscience de l'esprit Christ-Bouddha avec la conscience de l'être humain, par autant qu’elle soit ouverte  à cette essence divine, quel que soit son niveau d'évolution. Toutefois, il contient le code cosmique du livre de la vie cosmique.
L'énergie cosmique se déroule à travers des spirales qui forment des cercles ou des cycles. Dans leur manifestation mathématique les cercles peuvent être réduits à des triangles dès le principe que chaque énergie est en essence de nature trinitaire :
1.  La force involutive qui nous informe de son intention intelligente (volonté d’ouverture).
2. La force régulative qui nous transmet l’intensité de son potentiel d’interchange (intention du service à l’ensemble)  
3. La force évolutive, le sens de perfection ou la valeur intelligente d’harmonisation qui es focalisée (la perfection ou harmonisation de l ‘ensemble)
L'union ou l'accord dans cette trinité est l'énergie centrale de la force réelle (royale). Elle est neutre ou libre, fusionnelle, et permet le saut quantique ou la transcendance du plan touché dans une qualité supérieure.


Dans la Grande invocation l'énergie involutive est évoquée par le centre où la volonté de Dieu est connue. Il correspond au niveau cosmique au centre GRAU des diagonales dans la Constellation de la Grande Ourse. Il fait référence à la situation du potentiel interactive actuel du système solaire par rapport à son cycle autour des Pléiades. Au niveau humain ce centre correspond au centre énergétique (6°chakra) dans le centre de la matière grise de notre tête. Il est en formation et le front (ajna) est seulement une projection de lui. On l’appelle le centre « alta minor ».  

L'énergie régulative est évoquée par le point d'amour dans le cœur de Dieu. Il correspond au niveau cosmique au centre PAU (paix) des diagonales dans la Constellation de la Petite Ourse. Il fait référence au passé du cycle de précession de la terre autour du soleil et la possibilité actuelle d'adaptation de la terre. Au niveau humain il correspond au centre de lumière dans le cœur physique.   

Enfin, il y a l'énergie évolutive, évoquée par le point de lumière dans l'esprit de Dieu qui indique la direction de l'évolution cosmique. Il est présenté au niveau cosmique par l'étoile polaire actuelle, Polaris. Il indique la direction générale de notre évolution dans le contexte cosmique en direction du Grand Attracteur ou le point Oméga par l'intermédiaire de Kalki (le cheval de Krishna). Au niveau humain c'est le centre de l'âme au-dessus de notre tête qui nous relie avec notre Être Supérieur. On l’appelle le centre « alto major ».
Dans cette configuration, le soleil, entrant dans la nébuleuse d'or (une concentration de lumière cosmique), se situe en relation des Pléiades au début d'un nouveau cycle de 25.920 années. Cela se  traduit par une intensification d'énergie de lumière cosmique, plus originelle ou transcendante, dans notre système solaire, en stimulant fortement la vie terrestre et notre vibration atomique. Au niveau humain cette nébuleuse est la radiation de l'aura quand notre cœur et notre tête seront alignés et connectés avec le centre (alta major) de notre âme, au-dessus de notre tête.
Le plan divin du retour du Christ est simple et réaliste. Il n'y a pas un autre secret ou un mystère derrière cette providence pour le développement cyclique de la création et son sens de perfection infinie. Il est ce qu’il est.

L'aspect cyclique de la descente divine concorde toujours avec les conditions concrètes des plans inférieurs de la création. Sans cet accord il n'y a pas de coïncidences intelligentes possibles qui permettent une interactivité ou une communication harmonieuse entre spiritualisation de la matière (éthérisation) et matérialisation de l'esprit divin (réalisation par focalisation divine). Le plan divin est infiniment intelligent, réaliste et efficace. On comprend qu'il correspond au contexte actuel planétaire qui a besoin l’éveil de la conscience humaine à un niveau supérieur de nature collective. C'est pourquoi le Christ, essence d'amour vivant, retourne aussi dans sa qualité de Buda comme instructeur mondial ou porteur de lumière, éveilleur de la conscience cosmique et collective. Il le fait avec compassion pour chaque niveau (boddhisattva). C'est pourquoi il doit venir au simple niveau de l'être humain pour que le travail initiatique de synthèse soit compris comme le chemin de l’ascension de  notre conscience vers un niveau supérieur. C’est  en concret par la lumière de la convivience que l'être homme pourra passer par la porte de la conscience collective et ajuster ses relations. C'est pourquoi la descente du Christ se fait d'abord dans le niveau collectif avant de se focaliser dans le niveau individuel pour être reconnue dans l’être humain.

Aucun nouvel ordre du monde ne sera possible sans la dimension spirituelle d'une conscience collective dynamique et ouverte. Aucun groupe ne sera capable d'obtenir un résultat couronné de succès sans cette dimension non limitée de la conscience collective, en raison des tensions que le manque de cette conscience provoquerait. Ses effets destructifs provoqueraient en concret  inévitablement toujours davantage d'oppositions, de divisions, de séparations et d’exclusions. Aucune religion, aucun système politique, aucun système social et économique ne pourrait survivre sans changer dans ce sens. La nouvelle énergie n'est pas plus une énergie de dédoublement mais une énergie d'union comme l'énergie du cœur. 

La crise actuelle du monde a son origine dans le manque de la conscience collective, d'une réalité qui va au-dessus des visions individuelles emprisonnées. Dans un monde avec toujours plus de grandes concentrations d'incarnations, la vie met sa survie en danger, en se coupant de ses sources. En effet, elle cause de plus en plus de coïncidences catastrophiques, non contrôlées par manque des relations justes. Il manque une interactivité harmonieuse entre des valeurs spirituelles et des expressions matérielles. Les fleurs, coupées de leurs racines, meurent à la fin. Il ne sert pas à calculer et à prouver que la terre peut supporter davantage de gens pour les nourrir et qu’il faut être toujours plus productif. Avant d'y arriver, en continuant à vivre avec ce manque de conscience collective, avec des inégalités toujours plus injustifiables, en ayant besoin de déjà trois ou davantage de planètes pour que tous vivent à un niveau d’égalité  acceptable, nous aurons déjà détruit tous nos ressources.

Nous connaissons maintenant la raison divine du plan du retour du Christ-Bouddha. Il correspond à la perfection cyclique dans l'univers. En même temps c'est une réponse aux conditions humaines en crise pour fermer la porte de son malaise. Il nous reste alors des recherches à faire sur ces conditions pour comprendre les signaux qui indiqueraient plus concrètement les espaces, le temps, et la force dans, par et avec lesquels l'esprit du Christ-Bouddha se manifesterait et serait focalisé. Ce sera l'objet de la seconde partie. Elle va essayer de faire le point d’où nous sommes dans la transformation actuelle des conditions du monde pour faciliter le retour du Christ comme une nouvelle communication vers une alliance plus rapprochée de la fraternité et de la solidarité entre le divin et l'homme. L'homme passera de l'arche extérieure de l'Alliance du passé à la réalité intérieure du Christ de son Être Supérieur par une connexion divine, vivante et consciente avec son âme dans son cœur, par l'intermédiaire de l'illumination de sa tête.

vendredi 21 octobre 2011

Partie 2/2 Les fondements de la tolérance

L'énergie de la tolérance est basée sur quatre aspects fondamentaux:

1। Le respect pour la liberté des autres, est en concret l’aspect spatial et le plus physique et pratique. Il est l'application du principe d'égalité. Suppose à interagir d'égal à égal avec les autres dans le même espace.
Nous avons besoin de compartir ou partager (synchronisation). Comme principe de base de l'interactivité cela signifie que nous faisons l’échange entre deux parties, maîtrisant l’estime de soi mutuellement, sachant les limites et les excès de soi-même pour venir à la hauteur de l'autre. L'égalité est effectivement respecter l’autre au-dessus de toute limitation de facto, de désir, d'opinion ou de conscience. C’est la première expression concrète de l'amour inconditionnel.
En cas de domination d'une personnalité à l'autre. Qui faire ? Faire la distance appropriée afin de ne pas être soumis, montrant, selon ses capacités et conscience, le chemin de l’enrichissement collective. Le partage est la base de la véritable abondance. En effet, l'abondance est une qualité collective. La satisfaction est seulement individuelle temporaire et limitée et conduit à l'intolérance par ce qui manque aux autres et il manque toujours quelque chose à soi-même..

2. La capacité de supporter une énergie différente à celle que nous avons intégrée en nous-mêmes. Notre aptitude à supporter différences ou éléments étranger à soi, est l'aspect temporel de notre tolérance. C’est l'ensemble de nos conditionnements qui évoluent. C’est l'aspect du principe de la liberté, réalisée en nous. Nous l’utilisons comme paramètre de sensibilité envers l'autre. Il suppose pouvoir nous couper de nos réactions automatiques ou aveugles.

Cela nécessite la convivience (synchrones). L'interactivité, pour être vraie, suppose la confrontation de la libre expression des deux parties, maîtrisant nos émotions. En effet, la liberté d'expression n'est pas n’importe quoi. La liberté est toujours fonction d'harmonie de l'interactivité au sein d'une situation donnée.

En cas d'imposition de ses désirs à l'autre il y a la violence et viol. C'est une soumission de la sensibilité de l’autre qui coupe l’interactivité et bloque la tolérance. Garder sa propre liberté est essentiel pour garder l’estime de soi. Marquer et afficher la juste distance est la façon appropriée pour développer la tolérance et la liberté dans le monde. La liberté est finalement aussi une qualité collective et dépend de chacun. La convivience n’est pas libre sans absence de violence ou d’imposition. La convivience en liberté est la première étape dans la réalisation de l'amour inconditionnel. L'intolérance provoque l'envie ou la jalousie de l'autre et enlève la joie. La joie est une preuve de la juste distance.

3.Accepter les limites des normes courantes. Elles sont le reflet du niveau relatif de la cohérence individuelle et collective du moment. Elles doivent constamment s’améliorer. Cela signifie être capable à valoriser l'expression des autres comme une expérience qui sert à indiquer une plus grande unité de l'ensemble. Ce n'est pas possible sans la maitrise des idées de ses concepts personnels. Cela demande que nous nous nourrissions constamment de nouveaux éléments dans la perspective de l'amélioration de notre capacité à évaluer ou interpréter d’une manière plus juste nos perceptions, créant ainsi des relations plus correctes.

Cela nécessite la coopération (synergie).Sans entrer dans la confrontation interactive nous ne faisons pas les expériences nécessaires pour apprendre les valeurs exactes de nos perceptions. En leur mettant dans l’interactivité de l'ensemble, nous pouvons les ajuster, relativisant nos exagérations ou sous-estimations.

En cas de fixation de ses propres convictions (l'égoïsme) comme plus valables à celles de autres nous provoquons des conflits. C'est le problème de la dualité du maître qui n'accepte pas d'être en même temps disciple. La perfection est une forme de réalisation dans un temps infini pendant que le propre des conditions humaines est de passer dans un temps linéaire. Il faut donc beaucoup de patience, d'humilité et d’incarnations pour passer de l'un à l'autre. La meilleure solution quand nous sommes confrontés avec ces fixations est de montrer une attitude plus désintéressée en rapport de l’ensemble (une expression de fraternité et de paix). La résistance de l'autre atteindra finalement une auto-solution.

4. L’expression d'une communication juste comme réaction. La communication juste est simplement qui organise ou structure les expressions de nos perceptions de façon équilibrée dans le contexte comme une réponse. Il s’agit de notre habilité de répondre à la réponse- capacité) de façon équitable. Il ne s’agit pas d'une réaction automatique, mais authentique. C'est l'attitude d'être flexible et ouvert au fait que nous sommes tous dans la voie de la perfection.

Cela nécessite une attitude permanente d'inviter l'autre à entrer dans une dynamique d’interactivité participative de communication, comme le fait notre cœur. Il s’agit de d’indiquer le chemin qui transcende les oppositions et les conflits. C'est le chemin solidaire du consensus qui consiste à créer une dynamique au-dessus des limites habituelles de notre vision.

Souvent, nous sommes confrontés avec la généralisation ou l’aveuglement d’une vision (exclusivité égoïste et monopole) valable pour tous. Sa base peut toujours être réduite à la peur, le manque d'expériences de l'amour, de confiance, de connaissance ... La meilleure réaction est de montrer de la compassion et du pardon. Cela suppose de comprendre les causes des fixations pour pouvoir créer un environnement plus ouvert. En concret c’est de montrer de la véritable confiance, de l'amour inconditionnel et d'enseigner dès de sa propre expérience et non dès des théories, mais basé sur des expériences concrètes.

La création d’un consensus passe premièrement par des actes concrets du cœur et non par la proposition d’idéaux visionnaires, si spirituels qu’ils soient. La compassion c’est venir à la hauteur de l'autre et permettre l'interactivité. Ce n'est pas une attitude passive de souffrir avec l'autre, mais active, qui fait appel au pardon. C’est remettre les erreurs dans le juste cadre d’une expression utile pour éclairer le sens de l’harmonie de la vie. Elle demande de la miséricorde ou la guérison de la cause de la disharmonie.


L'énergie de la tolérance est basée sur trois aspects essentiels qui motivent les aspects basiques:

5. L'intention de croître dans la vérité. Nous ne pouvons pas grandir sans des expériences dans lesquelles nous démontrons et testons notre potentiel, les talents ou le génie de notre âme. Chacun a un potentiel qui ne peut croître qu’à travers leur utilisation. Vouloir grandir dans la Grande Vérité de la Vie est le sens profond de la parabole des talents. A travers les expériences, nous confrontons notre vérité intérieure et extérieure. Cela nous permet de relativiser et d'ajuster nos convictions à une réalité plus grande que la nôtre. Ceci renvoie à une réalité au-delà des apparences visibles. Nos mots, les idées et actions servent à nous réaliser que nous faisons partie d'un tout plus vaste.

Ceci nécessite de former une vision toujours plus adaptée, supérieure et holistiques sur l'ensemble, en estimant plus correctement nos propres expériences en relation avec les expériences des autres et vice versa. Enfin, n’importe quelle façon de s’exprimer contribue à sa manière et à son niveau pour voir plus clair dans le véritable sens de la vie. Nous apprenons à travers les expressions nous rendre compte de la qualité des services que nous apportons à la perfection de l'ensemble. Sans cette participation active, autant que possible authentiques, nous ne pouvons pas entrer dans l'harmonie de l'ensemble (la symbiose).

Envers toute obsession de convictions ou sous-estimation de l’autre, quoi faire ? Nous exprimer de façon authentique avec le génie de notre originalité comme 'alternatif. L'authenticité fait partie de la grande vérité. En ce sens une expression authentique est de nature humble, elle est ce qu'elle est, rien de plus, rien de moins, et elle montre de soi-même ce qui nest pas conforme à la vérité. Elle donne la preuve de soi-même, sans enlever la liberté d'autrui, ni de le culpabiliser. Elle est le meilleur témoignage de notre solidarité, malgré les différences qui peuvent exister.

6. La volonté de la convergence de la conscience. Convergence n'est pas possible sans permettre ou tolérer des relations interactives pour guider nos différences vers son juste contexte et à son niveau approprié dans l'union de l'ensemble. N’importe quoi ne peut être uni, ni personne sans qu’elles aient des relations disposées a l’union.

Unir nécessite discernement. C'est le propre la conscience. Discernement se crée grâce à la compréhension du juste rôle de service que chaque élément a dans l'ensemble. Cela suppose de voir les nuances des différents éléments et leur juste niveau sur ​​l'échelle de tous les éléments qui composent l'ensemble. Discerner est faire la synthèse. C’est réunir tous les éléments, qui se présentent comme apparemment séparés, dans un ensemble cohérent et homogène. Ce n'est pas seulement un résumé mais le résultat du travail de la science et de la conscience de synthèse. Ce n’est pas simplifier, en mélangeant tout, ni pas séparer par analyse, mais insérer en reconnaissant les nuances dans des relations ou le service spécifique que les éléments rendent à l'ensemble. C’est découvrir la fonction des éléments d'un contexte donné dans le cadre de leurs relations justes dans l'ensemble.

Cela suppose « d’être «inconditionnel » ou une attitude impartiale qui appartient à l'intuition et l'amour inconditionnel. Être inconditionnel est la condition principale pour éveiller la conscience et d'obtenir discernement.

En face de la non-réceptivité de la conscience nous devons offrir la preuve de notre amour inconditionnel ou l’enseignement de nos expériences qui manquent à l'autre.

7. L'expression d'une confiance totale dans la sagesse de notre Soi supérieur. Exprimer confiance est créer nouvelles relations plus justes. Cela suppose de contacter le potentiel créatif de notre âme et de l'exprimer comme une célébration de la vie. C'est une preuve de sagesse que la créativité transcende toutes les frontières et les blocages. Créer est mettre les problèmes dans un nouveau contexte des relations plus équitables dans l'ensemble. Quelque chose est un problème à cause de sa séparation ou de sa distorsion dans l'ensemble. Créer est célébrer la vie en lui donnant une signification nouvelle, plus vaste et plus fidèle à la vie. L'effet de sa magie est d'unir, en dissolvant et modifiant les conditions qui limitent dans le contexte, car c’est une expression pure de la vérité, de l'amour et de sagesse (la vérité, le chemin de vie de tout). Créer est la solution intégrale ou le chemin suprême de la véritable tolérance. C’est le chemin qui conduit également aux miracles et au merveilleux.

Sans confiance dans le potentiel de notre âme nous ne pouvons pas être créatifs. Seul l'acte créatif donne une satisfaction durable. (sinagogie ou la célébration de la réunion). Face à un manque de confiance, seulement la magie de célébrer la vie d'une façon créative, peut restaurer le manque d'amour qui a conduit à ce blocage.

Enfin, nous constatons que la tolérance connait différents degrés comme l'intolérance. C’est liée au degré de réalisation de la convergence de notre conscience avec les autres dans une conscience collective, que ce soit planétaire, cosmique ou divine. En relation avec elle, nous sommes tous à différents niveaux de conscience et d'inconscience. L'inconscient nous maintient dans les limites de notre individualisme et provoque un poids de réactions collectives aveugles. Elle bloque la libération de la conscience collective ou holistique qui est en réalité une conscience de synthèse ou de convergence de consciences individuelles qui les transcende. La transcendance est le propre de la conscience de synthèse et l'essence de la conscience d’omnitolérance divine.

La vertu de la tolérance avec toutes ses implications est le premier pas concret et pratique dans la transformation actuelle du monde. Elle va au-dessus de dualités, de dominations, d’impositions, d’oppositions et de conflits qui nous séparent de la réalité supérieure de la solidarité entre nous et l'univers. La tolérance crée le centre neutre de l’énergie libre qui fonctionne comme médiateur d’accords dans un monde où la loi de division et de séparation dominent. Le moteur sélectif de l’élévation vers l’union dans la paix durable au moyen de d’harmonisation au lieu du vieux paradigme dualiste qui prétend la nécessité de conflits pour atteindre une paix toujours instable. La tolérance est l’attitude positive concrète par excellence dans la transformation du monde.

C'est la raison de la Grande Fraternité d'amour, de pardon et de compassion qui est gravée dans l'âme de chacun de nous comme le rêve du nouveau paradis à réaliser. Son absence dans le monde est la raison du retour actuel du Christ cosmique. C’est la clé de son enseignement pour entrer dans ce nouvel alliance avec le Divin, à l'intérieur et l'extérieur de nous.

mardi 11 octobre 2011

Partie 1 / 2

Le sens du mot «tolérance»

Il vient de Tol (élévation), de tula, en sanskrit = balance, éliminant les excès, de télé (loin) et de er-ance (de are: l'acte d’aller comme état d'être, au-delà de la règle ou la loi en vigueur ou acceptée, mais en équilibre (harmonie).

La tolérance est un état d'être qui va au-delà des limites et les conventions normales. C’est créer un équilibre ou harmonie en dehors de l'ordinaire dans un monde où le paradigme de la domination prévaut.

La tolérance est créer un équilibre entre oppositions, formant un "centre médiateur neutre", ce n’est pas une attitude passive, mais interactive. Elle n'est pas passive comme l’indifférence qui accepte n’importe quoi ou acte. La tolérance est l'élément sélectif de l'unité dans le processus d'harmonisation du monde. C’est le mécanisme typique de l'interactivité ou l’attitude positive par excellence pour la transformation du monde.

Une qualité de cœur

La tolérance est la première qualité du cœur, fondamentale pour son rôle d’harmoniser et de transmettre informations. S’exprime et se reflète:

- au niveau physique pour régler le pouls (vibrations / condition​​)
- au niveau émotionnel pour l'élection des sentiments (immunité / magnétisme)
- au niveau mental pour l'interprétation des perceptions (résistance / cohérence)
- au niveau supramental pour organiser les informations (flexibilité / évolution
- au niveau causal (effectif) pour les mots, les idées et les actions (talents / originalité)
-
au niveau bouddhique (relationnel) pour le charisme de la conscience (amour / rayonnement)
- au niveau divin pour la créativité comme célébration de la sagesse de la vie. (réalisation de la sagesse de notre être divin)

Contraintes et blocages

Chaque niveau connait les mêmes handicaps et blocages mais d’une autre nature selon le contexte physique, émotionnel, supramental, causal, spirituel ou divin. Domination, imposition, fixation, généralisation, obsession, manque de confiance et de réceptivité sont les blocages qu’on rencontre à chaque niveau mais dans un contexte différent. Il s’agit toujours d’un problème d'harmonisation ou d’équilibre par rapport aux exigences de l'interactivité, évoqués dans une situation donnée, entre le soi et l'autre, entre la conscience individuelle et la conscience collective. La cause est le manque de conscience individuelle ou collective, dans le présent ou dans la mémoire d'elles. Notre niveau de tolérance est liée autant au niveau de notre conscience collective qu’individuelle.

Au niveau individuel notre tolérance est conditionnée par les expériences de nos vies antérieures, même en dehors de la sphère planétaire. Elle est conditionnée plus directement, à partir de la naissance, par les conditions de famille, (les ascendants, les parents ...), l'environnement et les expériences de notre croissance dans toutes les directions. Au niveau collectif, elle est conditionnée par le degré où la conscience collective s’est libérée du poids aveugle de la masse inconsciente. Il y a donc une interaction entre le plan individuel et collectif.

Chaque vie nous nous incarnons dans des situations qui conviennent le mieux pour élargir notre tolérance à travers les inconvénients les plus appropriés. La tolérance est en effet le paramètre de notre évolution qui réalise en concret le potentiel que nous avons tous pour entrer dans l'omnipotence, l'omniprésence et l’omniconscience cosmique ou divine de notre être supérieur.


Nous pouvons faire ici une comparaison avec l'arbre de la vie

La conscience individuelle constitue la base du tronc, ses racines sous la terre. La conscience individuelle est autolimitée par notre conditionnement et les blocages comme expliqué ci-dessus.

Pour élargir la capacité à tolérer plus de lumière ou d'illumination, nous avons besoin d’ouverture à la lumière en dehors de notre propre ombre et celui de l'inconscient collectif de l'intérieur de la terre, qui nous maintient dans son poids aveugle.

Pour cela, nous devons créer le tronc collectif de l'arbre de la vie avec l'amour inconditionnel de nos cœurs. Le tronc est le travail de notre déconditionnement par le travail d'harmonisation, individuellement et collectivement. Cela signifie que nous purifions notre ancrage dans le monde de la manifestation, en donnant à nos racines, grâce à la lumière que nous intégrons (la volonté du Père), la nourriture et l'eau du ciel pour faire grandir le tronc ou l'énergie de nos cœurs unis. C’est ainsi que Jésus disait: Je suis le tronc, en parlant dès cet aspect d'union "christique" ou l'esprit de l'union divine. Ceci est l’énergie réelle (royale) de la tolérance, de la communication, de l'harmonisation et de la solidarité. C’est l'énergie qui s’est libérée pour créer l'accord entre les racines et les branches avec les feuilles qui captent la lumière spirituelle des réalités de la conscience supérieure de l'amour inconditionnel ou de l'énergie l'amour .

Notre défi dans le monde d'aujourd'hui est de créer cette union entre les deux mondes au-dessus et en dessous, grâce à l'énergie libre du cœur. Elle est médiateur, neutre, harmonise et unit les pôles opposés dans des accords comme le fait notre cœur au niveau physique. C’est l'union de notre conscience individuelle limitée avec la conscience collective divine à fin de réaliser la fraternité universelle et de solidarité entre nous.

L'Esprit de vérité

L'Esprit de vérité fait appel à la miséricorde qui implique la compassion et le pardon.

La miséricorde réunit toutes les qualités qui sont nécessaires pour l'ouverture de notre esprit et de notre conscience:

- l'humilité, au lieu du sentiment de supériorité ou de l'infériorité" permet de se mettre à la hauteur de l'autre et crée la communication nécessaire ou la syntonie pour que nos interactivités soient partagés dans les mêmes circonstances ;
- la patiente, au lieu de l'imposition autoritaire, permet l'adaptation de notre communication au rythme de l'autre et de l'ensemble et créent la synchronie dans la coopération;
- la bienveillance ou la valorisation de l'autre, au lieu du non-respect, permet de reconnaître à travers l'autre ce qui nous échappe et donc nous manque pour unir les forces de la synergie qui garantissent la paix;
- la magnanimité du cœur, au lieu de la rigidité mentale qui ne laisse pas de place aux expériences et instructions nécessaires pour pouvoir communiquer avec la vision des autres dans un processus de synopsis.
- la clémence et l'indulgence, au lieu du rejet qui est différent à soi-même, permet de pardonner à l'autre et faire appel à son authenticité pour qu'il entre dans la symbiose avec notre sphère de vivre et de penser;
- la générosité, au lieu de garder tout pour soi, permet d'aimer sans juger et de donner à l'autre dont il a besoin mais qu'il n'est pas capable d'acquérir de soi-même, c'est la concrétisation de con-science et de la science de synthèse;
- la créativité, au lieu de l'application conservative des règles strictes, permet de dépasser les blocages de la sagesse, enfaisant de la vie une
célébration qui exprime la possibilité d'unir et de réaliser le rêve du paradis, caché dans chacun de nous.


Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille

Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille
Pâques 2013 l'éclosion d'un esprit nouveau et d'une création nouvelle